C'est dans ce climat délétère que commence cette campagne d'élections Cantonales, dans ce climat où tout le monde se méfit de tout le monde, où les partis s'entredéchirent allègrement, où les médias affolent les sondages.

Bien sur, il est normal de défendre les acquis, sa paye, son droit au travait ou à la retraite. Mais croyez-vous vraiment qu'il soit nécéssaire de tenter de lancer une grève générale, de faire une obstruction systématique à toute nouvelle loi ou innovation permettant de faire avancer le charriot France.

est-ce en bloquant les raffineries dans le seul but de paraliser le Pays, en encourageant la grève des lycéens dont la plus part ne savent pas pourquoi ils trainent leurs savates sur le pavé.

 ne serait-il pas plus important de se serrer les coudes, de retrousser les manches, de tenter de faire un effort collectif afin de sortie de l'ornière ce charriot embourbé dans des conflits internes; ce n'est pas en tirant à hue et à dia, par le chacun pour soi que nous nous en sortirons.

Maintenant que le plus gros de la crise semble passé, il faut en conjurer les effets et pour cela tirer tous dans le même sens, plutôt que d'essayer d'y mettre des barres dans les roues

 Tout le monde doit faire un effort, y compris les grosses firmes qui affichent impunément des millions de dollars, d'accord il faut qu'une entreprise gagne de l'argent c'est normal, mais ne serait-ce qu'une année mettre fin à cette course au gigantisme démesuré de la chasse aux bénéfices, n' amenerait-elle pas un peu d'eau au moulin.

 Par contre quand on voit ce Cohn-Bendit se pavaner sur les podiums avec son air narquois et ironique, alors qu'en 68 il a réussit une chose amener La Chienlit  comme disait un certain général; son retour en Allemagne fut pourtant moins  brillant.Quand on voit LePen finir de lustrer ses manches sur les pupitres pour débiter sa hargne et sa haine envers un seul homme. Quand on voit A.Laguiller, ressortir de son placard où depuis 50 ans elle est enfermée pour tenter de ranimer la flamme de sa détresse qui n'en finit pas de vaciller. Quand on voit S. Royal tentant par mille gesticulations de se maintenir au-dessus de la crue qui l'emporte.

 Quant à F.Bayrou ce louvoyeur en basse-mer traînant son bateau d'une rive à l'autre sans trouver un point d'ancrage, qu'il va finir seul sur une île déserte.Pour ce qui est du facteur qui ne fait du vélo qu'une fois par an pour distribuer les calendriers à des personnes qui ne l'ont jamais vu de l'année.

 Je ne dis pas que la droite est sans reproche, mais au moins essaie-t-elle de maintenir le charriot sur le chemin.

 Si depuis 2 ans et le passage par cette crise, nous n'avions pas eu une équipe de tête soudée et solidaire, aucune réforme n'aurait été accomplie.

mais pour le moment le Français ne pense qu'à ses vacances d'hiver, puis au mois de mars, il ira comme quelques uns voter pour tenter d'abattre le colosse aux pieds d'argile, mais là c'est une autre paire de manche, car perdre une bataille ce n'est pas perdre la guerre.